1917

Situé au milieu des champs de bataille implacables de la Première Guerre mondiale, 1917 de Sam Mendes se déroule comme un récit captivant et poignant, plongeant le public au cœur de l'un des moments les plus cruciaux de la guerre. Le titre du film fait référence à la date historique réelle de l'incident qui sert de base au scénario : l'exécution de plus de 1 500 soldats de l'armée française et des troupes coloniales britanniques et françaises pour mutinerie au fort du Nivelle en 1917. Cette toile de fond contextuelle à l'histoire centrale : deux jeunes soldats britanniques, le caporal Schofield (George MacKay) et le caporal Blake (Dean-Charles Chapman), se frayent un chemin à travers le paysage ravagé alors qu'ils traversent la campagne française. Sous les ordres du général Erinmore (Colin Firth), Blake est chargé de délivrer un message du général O'Neill (interprété par Benedict Cumberbatch) au colonel Mackenzie (Philip Kinnear). Cependant, le capitaine Smith (Mark Strong) les informe d'une situation différente et sombre qui rend la livraison du message du général O'Neill encore plus impérative. Une offensive massive baptisée « Opération Dent de Chien », prévue pour le lendemain matin, verra des soldats britanniques confrontés à une attaque impossible que Mackenzie est invitée à abandonner. Cette exécution est celle par laquelle ils se frayeront un chemin à travers une pluie de balles ennemies pour atteindre la sécurité ou seront abattus. Malgré ce message impératif du général O'Neill, les soldats comprennent le paysage perfide qui les attend ; il n'y a pas seulement des forces étrangères, mais peut-être aussi un terrain traître et un champ de mines imprévisible. Pourtant, malgré ces périls, Schofield accepte volontiers cette tâche presque impossible et demande à continuer pour le frère de Blake, croyant que la vie est plus précieuse que la mort. Ainsi commence leur dangereux voyage et ce qui se déroule pendant celui-ci est quelque chose qui les hantera et changera à jamais le cours de leurs expériences de soldats. En tentant de transmettre au public la véritable ampleur du sacrifice humain et la tragédie de ceux qui ont participé à la Première Guerre mondiale, Mendes utilise une esthétique visuellement convaincante pour mettre l'accent sur l'idée que chaque minute sur ce champ de bataille est cruciale - chaque pas fait peut nécessiter des vies sauvées ou prises au combat. Cette technique convaincante n'ajoute pas seulement un accent poétique à l'histoire, mais contribue à exprimer le sort des soldats, servant à transporter les spectateurs dans la tourmente d'une époque désastreuse. De plus, le passage constant du temps accentue également la crise qu'ils vivent à chaque minute de leur voyage. Leur chemin les mène à travers ce qui semble être une étendue apparemment infinie de campagne dévastée. À travers la boue et les tranchées, les châteaux désolés et les forêts solitaires, Schofield et Blake se montrent vraiment intrépides en défiant les dangers à tout prix - même si une telle résistance semble futile. Il n'y a que le temps de réfléchir un instant, car à chaque instant, il y a une incertitude imminente. Le destin, cruel et implacable, traverse même le peu de paix et de bonheur dans le cœur des récits, soulignant la terreur et la confusion que leurs histoires exposent. L'interaction entre les survivants qu'ils rencontrent offre des occasions de découvrir plus que leur simple désir de vivre - mais une compréhension fondamentale d'une réalité ultime. Chaque nouveau chapitre de leur histoire apporte une pression croissante, culminant dans les enjeux non écrits et l'ironie profonde de leur situation. Les soldats ayant choisi une profession dans laquelle la mort rôde à chaque coin de rue sont peut-être confrontés à l'un des choix impossibles de leur carrière en transmettant un avertissement crucial malgré des difficultésExtrêmes : tout faire pour faire ce qui est exigé d'eux. Leurs voyages en ce jour terrible scelleraient le sort de Schofield et de Blake, mais aussi celui des centaines de vies innocentes en jeu. Mais lorsque l'histoire rattrape les soldats après une fin rapprochée et inattendue - offrant à la fois la douleur et la souffrance dans une opération plus vouée à l'échec qu'autre chose, ou qu'ils tentent de survivre ensemble et d'envoyer le message du général O'Neill à la meilleure heure possible. Et à la fin, le film renforce finalement l'humanité globale incarnée par ces simples soldats oubliés