Ferdinand

Dans les collines verdoyantes d'Espagne, un jeune taureau nommé Ferdinand erre librement parmi les fleurs, se prélassant sous le chaud soleil méditerranéen. Contrairement aux autres jeunes taureaux de son espèce, Ferdinand est différent des autres. Alors qu'ils passent leurs journées à charger et à ruer, désireux de s'affronter, Ferdinand préfère s'asseoir tranquillement, entouré par la beauté de la nature. Il trouve la paix et la tranquillité à l'ombre douce d'un chêne-liège imposant, où le parfum des fleurs voisines emplit ses sens. En grandissant et devenant un taureau majestueux, l'existence idyllique de Ferdinand demeure inchangée. Il partage sa vie avec une famille d'oiseaux qui vivent dans un arbre voisin, lui enseignant l'importance de la simplicité, de la patience et de l'amour pour le monde naturel. Malgré sa taille et sa force, la nature douce et le cœur bon de Ferdinand le distinguent de ses pairs turbulents. Cependant, l'existence sereine de Ferdinand est perturbée par cinq hommes qui arrivent à la recherche du taureau parfait pour les corridas de Madrid. Les hommes s'affairent, mesurant et inspectant les taureaux, à la recherche du concurrent le plus grand, le plus rapide et le plus rude. À leur insu, la nature douce de Ferdinand a été mal interprétée comme une faiblesse, et il est choisi par erreur pour rejoindre l'ensemble. Le voyage de la campagne paisible aux rues animées de Madrid marque un tournant dans la vie de Ferdinand. Entouré de bruit et de chaos, le jeune taureau est déconcerté et effrayé par l'environnement inconnu. Au milieu de la cacophonie des sons, il aspire à la tranquillité de la campagne et à la présence réconfortante de ses amis oiseaux. Les hommes qui ont choisi Ferdinand le transportent aux arènes, où il est formé à l'art de l'agression et de la férocité. Cependant, il devient vite évident que Ferdinand n'est pas destiné au monde rude et tumultueux de la tauromachie. Malgré les efforts de l'entraîneur pour l'endurcir, la douceur innée de Ferdinand demeure inchangée. Il ne ressemble à aucun autre taureau, et son refus de se battre met en péril sa place dans les corridas imminentes. Confronté à la possibilité d'être dévoré par une meute de chiens sauvages ou embroché par les picadors, Ferdinand est contraint d'affronter les dures réalités des arènes. S'adaptera-t-il à ce monde cruel ou risquera-t-il tout pour préserver son esprit ? Dans un moment crucial, un groupe de matadors américains, célèbres pour leurs entrées théâtrales et leur sens de la mise en scène, sont invités à démontrer leurs prouesses lors des corridas de Madrid. Ces matadors célèbres apprécient l'audacieuse singularité de Ferdinand et tentent de le sauver du sort cruel qui l'attend. Alors qu'ils défient le matador cruel par qui il a été choisi, la foule commence à vibrer au rythme du cœur doux de Ferdinand. Un matador américain se lie d'amitié avec Ferdinand et, comprenant sa situation difficile, tente de le ramener à la campagne, là où est sa place. Grâce à la distraction offerte par les matadors, Ferdinand est autorisé à errer librement, et il retrouve enfin la paix et la tranquillité auxquelles il aspirait. Il retourne chez lui et retrouve les visages souriants de ses amis oiseaux, et reprend sa vie, indemne, dans les collines verdoyantes d'Espagne. Bien que ce film ne contienne jamais la langue dans laquelle le célèbre Espagnol a été élevé, il présentera le magnifique paysage de l'Espagne, qui nous rappelle l'importance de préserver une âme douce.