Le Club des Cinq

Le Club des Cinq

Intrigue

C'est un samedi matin typique au lycée Shermer, où la grande majorité des élèves profitent d'un week-end bien mérité. Cependant, cinq marginaux ne sont pas aussi chanceux. Ils sont amenés à l'école pour une retenue du samedi, une conséquence qu'ils devront subir sous la stricte surveillance du proviseur Vernon, avide de pouvoir. John Bender, le rebelle ultime, entre dans l'ombre de la morosité matinale de l'école. En entrant dans le gymnase, il devient évident que chacun de ces individus vient d'un coin différent de la hiérarchie sociale du lycée. Il y a Claire Standish, la « princesse » belle, populaire et aisée. À côté d'elle se tient Brian Johnson, le cerveau typique qui trimbale toujours sa précieuse possession, un roman qu'il est en train de lire. Pendant ce temps, Allison Reynolds, une solitaire à l'ambiance énigmatique, glisse silencieusement dans la pièce avec sa nonchalance distante caractéristique. Enfin, Andrew Clark, le sportif du lycée avec tout ce qu'il pourrait souhaiter, emboîte le pas, sa fierté encore ébranlée par un incident d'avion privé. Au début, le groupe échange peu ou pas et dégage un air de civilité malaisée, chacun essayant de rester à une distance confortable l'un de l'autre. Le temps commence à s'éterniser peu à peu, le proviseur Vernon gardant fermement les rênes de leurs efforts par le biais d'une tirade incessante de règles, de caméras de surveillance et de coups occasionnels et injustifiés portés aux normes de service alimentaire de la cantine de l'école. Andrew Clark, cherchant à faire ses preuves auprès de quiconque est prêt à l'écouter, régale le groupe de récits de son statut imminent de star du football et de ses relations familiales. Au cours de ses récits, nous commençons à comprendre l'immense pression à laquelle il est confronté pour contribuer à l'histoire respectée de sa famille. Ils passent une heure par ailleurs banale à faire face et à se plaindre des myriades de problèmes que le proviseur leur pose : ramasser des mégots de cigarettes, se lever à 7 heures du matin et transporter des cartons d'un entrepôt. Cependant, l'histoire commence à se dévoiler lorsque leur dédain et leur curiosité initiaux évoluent lentement en sentiments sincèrement exprimés concernant leurs dures situations sociales et leur vie au lycée. Le film leur donne l'occasion de raconter leurs histoires, incitant chaque individu à baisser sa garde en s'ouvrant dans une confession sincère – et les véritables profondeurs et complexités de chaque personnage se révèlent lentement. Andrew Clark explique qu'une relation tendue entre lui et ses parents exacerbe sa personnalité athlétique ; Allison assure que sa cruauté se résume à une seule période douloureuse, au cours de laquelle l'isolement l'a rendue incroyablement impitoyable, laissant ainsi un professeur incroyablement marqué et, pendant un certain temps, tout à fait diminué et incapable d'enseigner à des gens comme elle ; Brian commence à se souvenir d'un béguin insurmontable et cruel rempli de panique, un incident qui a menacé le peu de respect que cet exclu Allison nourrissait pour lui ; et Claire explique sa dépendance à la richesse ainsi qu'un père qui cherche très peu pour elle et s'en soucie très peu aussi. John craque en se remémorant la négligence et l'expérience d'adoption insatisfaisante de ses parents peu arrangeants. Une fois leurs souvenirs passés étalés, les émotions montent au sein du groupe et ils se retrouvent peu à peu plongés dans ce qui, au premier abord, aurait pu sembler sans rapport avec les histoires de ces élèves, montrant finalement quelque chose qu'ils avaient tous initialement cru si différent d'eux, est devenu beaucoup trop relatable. La réalisation commence à s'installer - ce n'est certainement pas simplement quelques bizarreries riches, célèbres ou intelligentes ; et parfois, beaucoup semble bien plus fondamental, bien plus simple que tout ce qu'il paraît, nous comprenons que chacun a des raisons plus profondes et plus vitales qui amènent leurs émotions à ébullition que ce qui était initialement prévu.

Critiques

N

Noah

Perhaps the most amusing Easter egg is the face in the "Student of the Year" photos from over a decade ago – the very face of the school janitor. We once either yearned to be those cool adults or, conversely, dreaded becoming them, only to find our own kids shaking their heads, uttering "You're so lame." Generation after generation cycles, and time spares absolutely no one.

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6/17/2025, 12:10:50 PM
G

Grace

After her makeover, Alison looks a bit like a milkmaid.

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6/17/2025, 6:35:14 AM
N

Nevaeh

"A delicate and turbulent day unfolds in the library, where a brain, a basket case, an athlete, a princess, and a criminal – five rebellious souls – journey from mutual disdain to heartfelt confessions, forging friendships along the way. Bonding over marijuana, soothing emotions with rock 'n' roll, and connecting through explorations of sexuality, these American kids live a truly blessed existence."

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6/16/2025, 8:17:38 AM
J

Josephine

"When you grow up, your heart dies." The social hierarchy in America is indeed quite stark. The Breakfast Club's mix of nerd, weirdo, delinquent, jock, and princess-type friendships were all too common when we were in school. Five people, ending up in two couples, and the nerd still can't get the girl? That's politically incorrect!

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6/12/2025, 7:57:28 AM