La Ligne Verte

En tant que directeur de la prison de Cold Mountain, Paul Edgecomb est un homme fier de son devoir, veillant à ce que la justice soit rendue dans les murs de sa prison. Pourtant, à l'approche de la fin de son mandat, il se retrouve confronté à une affaire particulière : un détenu gigantesque et apparemment inoffensif nommé John Coffey, qui a été condamné à mort pour le meurtre brutal de deux jeunes filles. La présence de Coffey sur la Ligne Verte, comme on appelle affectueusement le bloc cellulaire, provoque une série d'événements inexplicables. Il devient évident que Coffey possède un don extraordinaire : il peut guérir les maux et les maladies des gens par un simple contact. Alors qu'Edgecomb et son équipe, dont le gardien de prison Brutus "Brutus" Howell, s'efforcent de comprendre la nature des capacités de Coffey, ils commencent à découvrir les sombres secrets de son passé. Pendant ce temps, un nouveau détenu arrive sur la Ligne Verte : un homme nommé Percy Wetmore, connu pour son comportement cruel et sadique. Alors que les tensions montent entre le personnel de la prison et les détenus, Edgecomb se retrouve tiraillé entre son devoir de faire respecter la justice et son empathie croissante pour le sort de Coffey. Au fur et à mesure que l'histoire se déroule, Edgecomb se rend compte que les pouvoirs de Coffey ne sont pas seulement un mystère, mais aussi une malédiction, liée aux forces obscures de l'univers. Alors que la prison est confrontée à une série d'événements inexplicables, notamment des disparitions inexpliquées et des meurtres horribles, Edgecomb doit affronter sa propre mortalité et la véritable nature de la justice afin de découvrir la vérité derrière les capacités de Coffey. Tout au long de La Ligne Verte, le réalisateur Frank Darabont tisse une tapisserie complexe de personnages, explorant les thèmes de la rédemption, de la moralité et du pouvoir du lien humain. Alors que l'histoire atteint son point culminant, Edgecomb est contraint d'affronter ses propres démons et de faire un choix entre son devoir de directeur et sa compassion croissante pour le sort de Coffey.