The Yes Men

« The Yes Men » est un documentaire de 2003 qui suit les pitreries d'un groupe d'activistes farceurs connus sous le nom de « Yes Men », qui attirent l'attention internationale en se faisant passer pour l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Le film retrace leurs farces élaborées, qui visent à révéler les défauts et l'hypocrisie de la mondialisation des entreprises. L'histoire commence avec un petit groupe d'activistes, mené par Andy Bichlbaum et Mike Bonanno, déterminés à contester les politiques de l'OMC sur le libre-échange. Ils créent de fausses identités de représentants de l'OMC et commencent à apparaître lors de conférences de presse et d'interviews, se faisant passer pour des experts en économie mondiale. Leur objectif initial est de se moquer de la bureaucratie de l'organisation et de son manque de transparence. Alors que les Yes Men acquièrent une notoriété pour leurs imitations astucieuses, ils commencent à cibler de grandes entreprises et des agences gouvernementales perçues comme des ennemis de l'environnement et des droits des travailleurs. Ils créent de faux bulletins d'information, tiennent des conférences de presse et organisent même des actions élaborées pour souligner l'absurdité de la cupidité des entreprises et de la corruption politique. L'une de leurs farces les plus marquantes est celle où ils se font passer pour des représentants de Dow Chemical lors d'une cérémonie de commémoration pour les victimes de la catastrophe de Bhopal, révélant que l'entreprise n'a aucune intention d'assumer sa responsabilité dans la tragédie. Une autre action notable implique la création d'une fausse conférence de presse d'ExxonMobil pour annoncer une nouvelle politique sur le changement climatique, seulement pour révéler qu'il ne s'agit que d'un énième coup de communication. Tout au long du film, les pitreries des Yes Men sont entrecoupées d'interviews d'experts et de critiques qui fournissent un contexte sur les politiques de l'OMC et leur impact sur les économies mondiales. Le documentaire explore également la vie personnelle des activistes, révélant leurs motivations à utiliser l'humour comme forme de résistance contre les pouvoirs en place. En fin de compte, « The Yes Men » est un film sur le pouvoir de la satire et de la parodie pour contester le statu quo et attirer l'attention sur des problèmes sociaux pressants. C'est une exploration stimulante du rôle de l'activisme dans la formation de l'opinion publique et l'instauration du changement.