La Grande Évasion

La Grande Évasion

Intrigue

Nous sommes en 1942 et le monde est en guerre. Le régime nazi, animé d'une soif insatiable de pouvoir et de contrôle, a envahi une grande partie de l'Europe. Parmi ses premières cibles figurent les prisonniers de guerre alliés, capturés sur les plages de France et dans les déserts d'Afrique du Nord. Alors que la guerre s'éternise, les nazis sont de plus en plus frustrés par le nombre d'évasions réussies de leurs camps de prisonniers, un flot apparemment inépuisable d'aviateurs et de soldats alliés qui parviennent à échapper à la capture et à retrouver leur liberté. En réponse, les nazis décident de transférer un groupe d'évasionnistes particulièrement notoires dans un nouveau camp de prisonniers ultramoderne spécialement conçu pour être inviolable. Le Stalag Luft III, comme on l'appelait, a été construit avec les mesures de sécurité les plus avancées de l'époque : des couches de barbelés, des clôtures électrifiées et des gardes lourdement armés patrouillaient le périmètre 24 heures sur 24. Les prisonniers, à peine contenus par l'emprise du régime, sont informés qu'il s'agira de leur dernière destination, de leur dernière chance de s'évader avant la fin de la guerre. Et pourtant, alors même que les vantardises des nazis résonnent dans les murs de béton du Stalag Luft III, une idée commence à germer dans l'esprit des prisonniers : les prémices d'un plan à la fois ingénieux et audacieux. Parmi eux se trouve l'indomptable chef d'escadron Roger Bartlett, un vétéran chevronné de la guerre et un maître du déguisement. Il y a aussi le lieutenant d'aviation (désormais capitaine de groupe) Roger Bushell, un jeune pilote discret mais farouchement déterminé, doué pour le commandement et capable de rallier ses compagnons prisonniers autour d'un objectif commun. Le groupe de conspirateurs est complété par l'irrépressible officier de l'aviation Nicholas (« Big X ») Brookes, un pilote de guerre et as de l'évasion chevronné, et le lieutenant-colonel « Hoffman » Richard Humphreys, un ancien instituteur devenu prisonnier de guerre, doté d'un cerveau innovant et audacieux. Alors que les prisonniers se familiarisent avec l'agencement et la configuration du camp, ils commencent à étudier secrètement les plans et les schémas architecturaux de la nouvelle installation, observant attentivement les gardes et étudiant leur comportement, créant des « cartes de la réalité » personnalisées qu'ils utilisent comme outil de recherche pour leurs préparatifs minutieux en vue de l'évasion. Pendant ce temps, en Angleterre, les services de renseignement de la Royal Air Force suivent les nombreuses tentatives d'évasion récentes au Stalag Luft III, soupçonnant que des centaines de prisonniers ont secrètement pris des dispositions pour « La Grande Évasion ». Sans connaître la date exacte de l'évasion, le Premier ministre britannique Winston Churchill met au point des plans de missions de sauvetage de pilotes qui se sont échappés du Stalag Luft III, prévoyant d'affecter des équipages spéciaux composés de pilotes très expérimentés. Chaque jour qui passe, les prisonniers du Stalag Luft III sont de plus en plus convaincus que leur tentative de liberté portera ses fruits. Ils entreprennent de rassembler les ressources, les outils et les renseignements nécessaires à la réalisation de leur plan audacieux. Travaillant discrètement au cœur de la nuit, les maîtres de l'évasion se lancent dans un projet de construction complexe dans les tunnels situés sous le camp. Agissant à l'insu des gardiens de la prison, ils creusent un réseau secret de tunnels étroits qui s'enfoncent profondément dans la campagne allemande, aboutissant finalement à cinq points d'évasion individuels : les tunnels A, B, C, D et « Harry », qui forment une galerie de 1 477 mètres sous le tunnel principal, nommés d'après un surnom utilisé pour les soldats britanniques. Les tunnels restent cachés au milieu de plus de 10 000 piles de bois d'œuvre ramassé par les Allemands. Le tristement célèbre bloc B du Stalag Luft III, qui fait partie d'un coin du complexe à lattes de bois du camp du Stalag B, est aligné au niveau du sol, au bord du tunnel. Les prisonniers, particulièrement ingénieux, se mettent également à inventer des déguisements ingénieux, conçus pour tromper les gardes et emmener les prisonniers dans des refuges temporaires cachés au plus profond du périmètre de la prison. Par exemple, un acteur allemand bien connu, George Gompertz, imite la conception d'un faux uniforme britannique, tandis que « Old Charley » devient incroyablement efficace dans les plans déguisés des prisonniers ; les faux papiers allemands et les badges d'identification, fabriqués avec une attention et un savoir-faire minutieux, constituent des outils bien planifiés et créatifs qui aident à la réalisation de leur grande tentative d'évasion.

La Grande Évasion screenshot 1
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Critiques