Cobweb

Intrigue
Cobweb est un film d'horreur et de suspense de 2023 centré sur un jeune garçon nommé Peter, qui s'embarque dans un voyage pour découvrir la vérité derrière une présence surnaturelle dans sa chambre. Au cœur de l'histoire, Peter est un garçon de huit ans qui vit avec ses parents dans une maison de banlieue apparemment ordinaire. Cependant, le monde de Peter est bouleversé par un bruit de cognement persistant et inflexible provenant des murs de sa chambre. Malgré ses tentatives répétées pour identifier la source de ce bruit, Peter se heurte au déni et au scepticisme de ses parents, qui sont convaincus que ce bruit n'est que le produit de l'imagination débordante du jeune garçon. Alors que Peter est de plus en plus obsédé par la recherche de l'origine du cognement, sa perception de la réalité commence à s'estomper. Il commence à se demander si ses parents ne lui cachent pas délibérément quelque chose, s'ils sont conscients de la véritable cause du cognement ou s'ils choisissent simplement de fermer les yeux sur ses préoccupations. La méfiance grandissante de Peter à l'égard de ses parents crée un fossé existentiel entre lui et les personnes en qui il a le plus confiance. L'une des principales préoccupations de Peter est que ses parents semblent lui mentir. À chaque déni et à chaque rejet, Peter devient de plus en plus désespéré de révéler la vérité derrière le cognement. Il commence à fouiller sa chambre, scrutant chaque centimètre de l'espace, à la recherche de tout signe qui pourrait suggérer que le cognement est bel et bien réel. Ce faisant, Peter se détache de plus en plus de sa famille, et un sentiment d'isolement rampant commence à l'envahir. Catherine, la mère de Peter, adopte un comportement particulièrement révélateur tout au long de l'histoire. Ses réactions sont toujours teintées d'un air de défensive et de malaise. Alors que Peter continue à la presser de questions, les réponses de Catherine deviennent de plus en plus tendues. Ceci, combiné à son propre détachement apparent de la situation, alimente la suspicion grandissante de Peter qu'il y a plus dans l'histoire qu'il n'y paraît. D'un autre côté, le père de Peter reste obstinément résolu dans son rejet du problème du cognement. Il semble presque réticent à reconnaître les préoccupations de Peter, optant souvent pour un ton méprisant et exaspéré. Alors que la peur de Peter s'intensifie et que son emprise sur la réalité faiblit, les relations de Peter avec ses deux parents commencent à s'effriter. Cette tension croissante prépare le terrain pour une confrontation qui pourrait soit réparer leurs liens, soit rompre davantage les liens entre eux. Alors que Peter est de plus en plus consumé par le mystère du cognement, celui-ci commence à se manifester dans son propre comportement. Son imagination commence à s'emballer alors qu'il concocte toute une série de théories, allant d'un esprit malveillant piégé dans les murs à ses parents employant une sinistre dissimulation pour cacher une vérité plus sombre. Au fur et à mesure que son anxiété grandit, le monde de Peter commence à se disloquer, le laissant se demander ce qui est réel et ce qui n'est que le fruit de son imagination. L'exploration de la relation parent-enfant par le film est essentielle au récit. La méfiance et la désillusion croissantes de Peter à l'égard de ses parents l'obligent à réévaluer les valeurs et la confiance qu'il avait autrefois en eux. Ce tumulte émotionnel, associé à la présence inquiétante du cognement, culmine dans une série d'événements qui estompent les frontières entre la réalité et la fantaisie. Alors que l'histoire se précipite vers son apogée, il reste incertain si le cognement est une entité réelle ou simplement le produit de l'imagination de Peter. Si certains aspects du récit donnent du crédit à l'idée que Peter a affaire à quelque chose de surnaturel, d'autres moments semblent suggérer que la vérité est beaucoup plus banale - que le cognement n'est que la manifestation de l'anxiété et des peurs de Peter. En fin de compte, ce qui est le plus frappant dans Cobweb, c'est son examen stimulant de la fragilité de la confiance. C'est une exploration qui demande aux spectateurs de confronter leurs propres perceptions de la réalité et de remettre en question les relations qui composent notre vie quotidienne. En présentant un scénario où le public est laissé libre de décider si le cognement a une source réelle ou s'il est purement le produit de l'imagination fiévreuse d'un jeune garçon, le film invite les spectateurs à s'immerger dans le sort de Peter alors qu'il navigue sur les frontières floues entre la vérité et la fiction. Grâce à son récit stimulant, Cobweb plonge au cœur de ce qui nous fait remettre en question la sécurité et la fiabilité de ceux qui nous entourent. L'histoire de Peter soulève des questions poignantes sur la facilité avec laquelle nos perceptions de la réalité peuvent être manipulées par nos peurs et nos désirs, nous obligeant à reconsidérer nos propres relations et perceptions du monde.
Critiques
Paul
#Cannes2023-35 This was quite different from what I expected. It's not purely about filmmakers fighting against censorship, but more about the director's internal madness. Those who enjoy Kim Jee-woon's style of over-the-top, jump-scare theatrics should find this very appealing. The black and white scenes within the film are shot with a very expressive film noir feel, which I enjoyed.
Damian
Looks like the pandemic has been a real blow to the film industry. Since last year, it feels like filmmakers are only making movies about movies or about themselves. They're just not living anymore.
Quinn
The black and white imagery clearly draws primary inspiration from "The Housemaid." Although Kim Jee-woon's homage to Kim Ki-young's text is heavy-handed, it is also quite distinctive, or as Mido describes it in the film, "Kafkaesque." However, for the vast majority of the film's duration, Kim's overzealousness is misapplied, much like Song Kang-ho's character, Director Kim. The entire film is replete with attempts to argue with the audience/critics, pleading for higher praise. As a consequence, what emerges is a slapstick comedy in the vein of Wong Jing/Östlund, amplified by the uniquely theatrical flair of Korean actors, which becomes particularly pronounced. On another level, by recreating a 1970s film set...
Luca
★★★★½ A director pushed to the brink by censorship, diva actors, on-set accidents, and his own dark past somehow crafts his greatest masterpiece. Kim Jee-woon employs an intricately layered narrative, a play within a film within a film, interlocking perfectly. While maintaining a high level of entertainment, he satirizes censorship and dissects the irremovable wisdom tooth of a creator. Song Kang-ho, Jeon Yeo-been, Krystal Jung, and Im Soo-jung are all outstanding.
Lilah
A behind-the-scenes look, full of Japanese-style chaos (everything but the finished film itself). It seems to be aiming for something like Koki Mitani's "Radio Time." This deviates from certain “films about filmmaking” as this piece focuses on director and actor roles, downplaying the importance of other departments, with very little focus on the administrative side. While essentially adhering to the auteur theory, it thankfully remains interesting without excessive gimmicks. Most of the runtime relates to behind-the-scenes issues, to allow film to be about film, and the final twist serves is made to show how important the director is, though the depiction of production is lengthy and erratic, with room for smoother cuts.
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