Don't Look Up : Déni cosmique

Intrigue
Don't Look Up, une comédie noire d'Adam McKay, met en lumière l'indifférence, l'ignorance et la nature gaspilleuse des êtres humains face aux crises mondiales. L'intrigue tourne autour de la vie de deux astronomes, le Dr Randall Mindy (Leonardo DiCaprio) et le Dr Kate Dibiasky (Jennifer Lawrence), qui découvrent une comète colossale, d'environ un kilomètre et demi de diamètre, qui se dirige vers la Terre à une vitesse vertigineuse. Les astronomes tentent désespérément d'alerter les autorités, en particulier l'Observatoire national d'astronomie, mais se heurtent à de la résistance, à des rejets et à des cauchemars bureaucratiques. Cependant, après avoir gagné un peu de terrain au départ, ils sont précipitamment propulsés sous les feux de la rampe par la présidente des États-Unis, qui veut les utiliser pour détourner l'attention de sa campagne de réélection ratée. Le Dr Mindy et le Dr Dibiasky se lancent dans une tournée médiatique éclair pour avertir le monde de la catastrophe imminente. Initialement, la réponse des différents talk-shows et animateurs de médias est tiède, et souvent éclipsée par des sujets plus sensationnels. La situation se détériore davantage lorsqu'ils publient leurs conclusions sur les médias sociaux, mais ils sont accueillis avec plus de ridicule et de scepticisme. Leur représentante des médias, Brie Evantee (Cate Blanchett), et ses producteurs utilisent toutes les astuces possibles pour polir l'image publique des deux scientifiques, en capitalisant sur leurs personnalités originales et attachantes. Ce récit soigneusement élaboré a deux effets secondaires : d'une part, il contribue à sensibiliser le public à la comète, bien qu'il soit subtilement compromis par des demandes scandaleuses de contenu plus sensationnel qui captera l'attention des téléspectateurs, mais se résume parfois simplement à des titres racoleurs. Parallèlement, les conséquences de l'imminente collision de la comète créent un sentiment de panique au sein des cercles gouvernementaux. Ils se débattent avec des alternatives pour faire face à l'apocalypse qui s'annonce et se querellent sur les marges bénéficiaires de possibles contrats d'urgence pour des ressources limitées. L'administration devient de plus en plus mesquine au fil des secondes, essayant de se blâmer mutuellement pour son inutilité à répondre efficacement à une telle menace mondiale. Le Dr Mindy et le Dr Dibiasky participent à des talk-shows de fin de soirée, à des interviews de haut niveau et à des conférences de presse en direct. Malgré l'inquiétude croissante de certains jeunes, la réaction du grand public s'améliore à peine. En contrepoint de leurs efforts futiles pour inciter les gens à se soucier de la catastrophe imminente, ils se livrent également à des réflexions et à des débats existentiels sur leur propre vie. Au fil du temps, le Dr Mindy commence à nouer des liens intimes avec une astronaute (Ariana Grande) prévue pour être à bord du vaisseau spatial avec deux autres astronautes dans le but de dévier la comète. Le Dr Dibiasky considère les réactions du public à l'urgence comme un exemple frappant de la façon dont la nature humaine a tendance à favoriser le divertissement à la réalité. Ils développent de l'apathie envers leur vie professionnelle difficile, qui s'accentue à mesure que leurs tentatives de sauver l'humanité semblent futiles. À un autre niveau, certaines personnalités notables, comme le magnat de la technologie Peter Ishkhans (Mark Rylance), sont intriguées par le potentiel de profit de cette catastrophe imprévue. Leur entraînement insatiable à capitaliser sur cette urgence sans précédent accélère des décisions plus tragiques et, si nécessaire, des mesures de dernier recours de l'administration sortante. Le film aborde des observations universellement comprises. Au fond, il s'agit d'un commentaire sur le déni du changement climatique et sur notre capacité à choisir le divertissement et le confort superficiels plutôt que l'information et la logique. Le « manque de considération » - le Dr Dibiasky caractérise l'aspect « mouton », qui dépeint le non-éloignement - les gens ressentent face à des événements catastrophiques lointains conduit les humains vers une « ignorance heureuse » ; une indifférence qui peut avoir des conséquences catastrophiques. Le film suggère ainsi qu'en cas de catastrophes en préparation, les humains deviennent naturellement insensibles, à moins qu'ils ne partagent des fardeaux similaires et concomitants avec les calamités.
Critiques
Malachi
This movie is a perfect reflection of how humanity has dealt with the crisis in the past two years. It's a portrait of all living beings: politicians crave power, the media lusts after traffic, capital continues to pursue profit, scholars are powerless, and the public doesn't know who to believe. Anti-intellectualism, mockery, venting, prayer... humanity is insignificant. Faced with nature and the universe, we are nothing.
Madeline
One extra star for that ending, had to wait almost two and a half hours for the grand finale of total annihilation. Christmas is saved after all! Thanks, Adam McKay, for turning SNL into a feature-length film. Please, don't do it again.
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