Los 33

En 2010, une catastrophe minière a ébranlé la petite ville de Copiapó, au Chili. La mine de San José, un site d'extraction de cuivre et d'or exploité par la société minière Andes Iron, s'est effondrée, emprisonnant 33 ouvriers à l'intérieur des tunnels labyrinthiques. Les mineurs, un groupe diversifié d'hommes issus de différents horizons, se sont retrouvés piégés dans un espace étroit et exigu de 6,7 mètres de diamètre. L'effondrement, survenu le 5 août, s'est produit lorsqu'une excavation souterraine a cédé la place à une caverne située en dessous. La mine, exploitée par une entreprise chilienne locale, avait des antécédents de problèmes de sécurité. Cependant, alors que le monde traversait la crise financière de 2008 et que les prix du cuivre étaient élevés, personne ne voulait signaler les problèmes qui affectaient cette installation souterraine, craignant que cela n'entraîne sa fermeture et la perte de moyens de subsistance. Les premières 24 heures ont été chaotiques, car les familles des mineurs piégés ont commencé à protester devant l'entrée de la mine. Les autorités locales et le gouvernement chilien ont eu du mal à assurer une communication efficace sur la crise en cours. La panique et l'incertitude se sont emparées de la ville de Copiapó alors que la nouvelle se répandait rapidement dans la petite communauté. L'un des mineurs piégés, Florencio Avalos, a initialement appelé sa famille en utilisant son téléphone portable, leur fournissant l'information cruciale qu'ils étaient vivants et ensevelis profondément sous la surface de la mine. Son acte courageux a offert une lueur d'espoir à ceux qui attendaient anxieusement des nouvelles à l'extérieur. Au fil du temps et à mesure que la communication devenait de plus en plus difficile, les familles des mineurs, qui allaient être connues sous le nom de "Las Familias" pendant cette épreuve, sont devenues désespérées. Les mineurs eux-mêmes ont essayé diverses tactiques pour signaler leur présence au monde. Luis Urzúa, un mécanicien accompli et contremaître adjoint à la mine de San José, a pris le contrôle des efforts de sauvetage souterrains. Il a élaboré un plan pour fabriquer un dispositif de communication de fortune, en utilisant une radio, qui lui permettrait d'envoyer un message au monde extérieur. Pendant ce temps, sur le terrain, des ingénieurs, des scientifiques et des experts en sauvetage se sont réunis, désespérés, pour discuter des stratégies possibles pour sauver la vie de ces travailleurs piégés. Alors que la pression montait, une équipe dirigée par Álvaro Leiva et Roberto Peña a pris les commandes, coordonnant les efforts du gouvernement chilien aux équipes de sauvetage des États-Unis. Leurs efforts ont été renforcés par l'expertise de Jeff Haney, un mineur américain expérimenté ayant une grande expérience des éboulements. Ensemble, les équipes de sauvetage ont élaboré un plan d'attaque détaillé, tenant compte de facteurs tels que les tunnels étroits de la mine, les formations rocheuses instables et une nappe phréatique qui planait de manière menaçante au-dessus de la mine.