Ils m'aimeront quand je serai mort

Intrigue
Le film Ils m'aimeront quand je serai mort est un drame biographique réalisé par Morgan Neville, sorti en 2018. Il est également connu sous le nom de Orson Welles Last Movie. Le film se concentre sur la vie du légendaire réalisateur Orson Welles, et plus particulièrement sur son dernier film, The Other Side of the Wind. Au début du film, nous rencontrons Orson Welles, interprété par Cox, assis au bord d'une piscine d'hôtel à Los Angeles. Nous sommes en 1979, et Welles est au début de la soixantaine, après avoir subi une longue série de revers professionnels et de luttes personnelles. Malgré son statut légendaire de réalisateur de Citizen Kane et La Soif du mal, la carrière de Welles a considérablement ralenti et il a du mal à faire valider ses projets. Pendant ce temps, l'attention du film se déplace entre Welles assis avec un journaliste, Chuck Workman, joué par Todd Karns. Les entretiens ont été enregistrés par Workman lui-même avec Welles, entre 1966 et 1970, et offrent un aperçu complet de la carrière de Welles et du projet The Other Side of the Wind. Tandis que Welles partage des histoires de sa propre vie, notamment ses luttes contre l'alcoolisme et ses relations tumultueuses avec l'establishment hollywoodien, le film revient sur la période de réalisation de The Other Side of the Wind. Il s'agit d'un aperçu fascinant de la vie de Welles et de son processus créatif. Le film porte sur le film et son parcours de la conception à la réalisation, à travers une combinaison d'images d'archives et d'interviews de ceux qui ont travaillé avec Welles sur le projet, ainsi que du réalisateur lui-même. L'histoire tourne autour de l'histoire du film dans le film, alors que Welles et son équipe luttent pour obtenir des financements, des permis de tournage et, finalement, pour mener à bien le projet. The Other Side of the Wind, le film dans le film, est un drame sur un réalisateur vieillissant et solitaire, J. J. Gittes, joué par John Hurt, qui a du mal à accepter les changements du cinéma américain. Le film explore les thèmes de l'identité, du pouvoir et de la recherche de sens dans l'après-Seconde Guerre mondiale. Au fur et à mesure que l'histoire se déroule, il est clair que Welles est attiré par ce projet particulier parce qu'il reflète ses propres expériences et ses propres luttes en tant que cinéaste. Grâce à The Other Side of the Wind, Welles est en mesure d'affronter ses propres démons et d'explorer sa passion pour le cinéma, même si cela signifie risquer sa réputation et ses finances. Tout au long du film, Neville utilise des images d'archives des propres films de Welles, ainsi que des interviews de ceux qui l'ont connu, pour illustrer l'impact de Welles sur l'histoire du cinéma. Nous voyons des extraits de certains des films les plus célèbres de Welles, tels que Citizen Kane et La Soif du mal, qui mettent en valeur ses techniques de réalisation innovantes, son style de narration novateur et sa passion pour l'expérimentation. Le film Ils m'aimeront quand je serai mort est une lettre d'amour à Orson Welles et à son œuvre. Il témoigne de la puissance durable de ses films, ainsi que du rappel de son génie et de sa créativité, malgré la tendance de l'industrie à le négliger et à le sous-estimer. Le titre du film fait référence à une citation célèbre d'un intervieweur qui a dit: « Ils m'aimeront quand je serai mort ». Cela capture l'essence de la personnalité et de la vie professionnelle de Welles : animé, passionné et farouchement protecteur de son art. En fin de compte, Ils m'aimeront quand je serai mort est une célébration de la vie et de l'œuvre d'Orson Welles. Il rappelle le pouvoir durable du cinéma indépendant et la nécessité pour des conteurs novateurs comme Welles de continuer à repousser les limites et à remettre en question le statu quo. À la fin du film, nous voyons Welles assis au bord de la piscine de l'hôtel, épuisé mais triomphant. The Other Side of the Wind est enfin terminé et Welles a une fois de plus prouvé qu'il est une force avec laquelle il faut compter dans le monde du cinéma. Malgré ses luttes, Welles a laissé derrière lui un riche héritage, et Ils m'aimeront quand je serai mort témoigne de cet héritage.
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